Loins des regards. Loins des autres. { Justin Case }

J'avais passé toute la journée avec Justin. Thomas trouvait cela étrange que je fus incroyable joyeuse cet après-midid, puisque ce matin je ne me sentais pas bien. Je lui expliquai que j'avais eut mal au coeur, ce qui était vrai en partie, et que maintenant j'allais bien, mais je le savais qu'il savait que ce n'était pas ça la raison, puisque Justin semblait aussi heureux que moi. Mais il ne fit rien, faisant semblant de me croire. Je retournai chez moi en marchant, mais je ne retournai pas tout seule. Non, cette fois si j'emmenai Justin avec moi, chez moi. Nous marchâmes à travers les hauts herbes, main en main, avant de déboucher dans les rues de Luton. Nous arrivâmes devant un bloque d'appartement de luxe et nous entrâmes dans celui qui était construit de marbre blanc. Nous montâmes au plus haut étage et entrâmes dans le dernier appartement, le plus vaste d'ailleurs.

Tout de suite en rentrant nous pouvons apercevoir la chambre d'invités complètement de l'autre côté de l'appartement, ainsi que la cuisine. En tournant à gauche juste en rentrant nous arrivâmes dans ma chambre dont un grand lit était placé près de la fenêtre. Tandis que nous continuons notre chemin dans la cuisine je déposai mes affaires près du membres ou je rangeais mes boîtes de céréales, mes épices et diverses autres chose pour faire de la nourriture. Sur ce même memble on y retrouvait un petit bol que je remplissait toujours de petits chocolats. J'en achetais à toutes les semaines d'une saveur différente. Bon, continuons avec le tour. Tournant à gauche à nouveau lorsque nous entrons dans la cuisine on y retrouvait le salon, puis l'immense terrasse. Entre ma chambre et le salon on y retrouvait ma vaste salle de bain ou on y retrouvait un très grannd bain. Deux personnes pouvaient y rentrer facilement... Mes parents m'avaient acheté un grand piano noir que j'avais placé près de l'entré pour aller à la terrasse. Lorsqu'il faisait soleil, je ne manquais jamais de lumière dans cet appartement.

Alors que nous nous instalâmes dans la cuisine, j'avisai Justin que j'allais me changer et que j'allais revenir. Donc, je lui déposai en baiser sur la joue et disparu dans ma chambre. Je n'avais pas fermer la porte derrière moi mais après tout, Justin n'était pas le type de gars pervers comme la plupart que j'avais connu en France. J'ôtai mes talons hauts en poussant un long soupire de soulagement. Jamais allai-je les remettre sauf si j'aurais à aller à une fête chic. À présent je me contemplait de laisser mes pied à l'air et retirai finalement ma robe blanche, n'étant plus qu'en culottes je m'enfilai une pair de shorts courts et un t-shirt relativement vieux. Dans ma chambre on y retrauvai des sketchs, des dessins coloriés et des peintures de chevaux un peu par tout soit accroché aux mûrs ou soit en cadres. Sinon, sur mon grand memble ou je gardais tous mes vêtements, on pouvait y retrouver une multitude de collier, très bien placés. Bordèlique ? J'aime bien garder mes choses à l'air pour fiare en sorte que je ne les cherche pas toujours. De plus, je prenais au moin le temps de tout bien placer pour faire en sorte que ça aie l'air moin sale. Enfin, arrêtons avec mes délires et passons à autre chose!

Parmis toutes les nombreux cadres qui ornaient mon bureau, il en avait un qui était différent des autres. Je le prit dans mes mains en le regardant avec un sourire. C'était une photo de Thomas et moi lorsque nous sommes allé à la tour Eiffel avec l'école, en secondaire 2. J'avais chéri cette photo depuis ce temps là. J'eus un flashback de cette sortie ensemble. Je me perdis dans mes pensées mais je fus tout de suite tiré de cette rêverie lorsque Justin entra dans ma chambre, me demandant si j'allais bien. Je fis le saut en rigolant.

- Ne me fait pas si peur Justin! Oui je vais bien.

Je reposai le cadre sur le coin de mon memble en me retournant vers Justin avec un tendre sourire comme toujours.

- Tu voulais quelque chose ?

- Oui…

Ma réponse ne fut qu’un léger murmure alors que je m’approchais d’Angela. Je lui avais fait peur ? Malheur à moi. Il faut avouer aussi que j’ai pris là de mauvaises habitudes en ne côtoyant plus d’humain. J’ai oublié leur fragilité mais aussi le fait qu’ils entendent moins bien que les vampires au point de croire que nous nous déplaçons sans un bruit. C’est faux et vrai à la fois. Moi, je m’entends marcher mais pour eux, je suis parfaitement silencieux ce qui a toujours contribué à m’amuser. Je ris doucement et déposa un léger baiser sur ses lèvres avant d’observer sa chambre en la prenant dans mes bras. Son odeur me rendait saoul de bonheur au point que je m’assis sur le lit en la prenant sur mes genoux. Je l’embrassai doucement et finis par me coucher, l’entraînant avec moi. Elle paraissait si fragile, si douce, ainsi couché sur moi. Attendrit, je caressai sa joue. Oui, je l’aimais. Déraisonnablement, certes. Mais c’était plus fort que moi.

- Tu as un joli appartement…Excuse moi de t’avoir fait peur mais tu n’as pas répondu lorsque je t’ai appelé, cela m’a inquiété…Tu m’en veux d’être rentré dans ta chambre sans ton accord ? Je n’aurai pas du, je sais, mais je me fais du soucis car tu me sembles si fragile que j’éprouve le besoin de te veiller, te garder un œil sur toi pour m’assurer que tout va bien… Je suis fou hein ? Tu peux le dire, je le sais…

Fortement attiré, je posai une nouvelle fois mes lèvres sur les siennes. Je fermai les yeux en inclinant légèrement la tête et glissai ma langue dans sa bouche, jouant à ce jeu qui fait bondir plus d’un cœur. Mon dieu j’aime tout chez elle. Sa douceur, sa peau, son odeur, le goût de ses lèvres, son haleine, son regard, son rire, sa voix…Tout. J’aime absolument tout chez elle sauf ses larmes car elles me font autant de mal que si des lames de rasoir me lacéraient le cœur. Pour elle, pour son bonheur, pour sa sécurité, j’aurai tout fait. Tout.

Cette relation est dangereuse. Je ne suis pas humain et plus d’une fille risque d’être jalouse d’Angela ce qui ne manquera pas de me rendre fou de rage mais je la protégerais. Je ne sais pas si elle va accepter que l’on se montre ensemble au Lycée. Je sais que les humaines trouvent ça embarrassant de s’afficher avec leur petit ami mais je ne comprends pas vraiment pourquoi. Est-ce le regard des autres qui les gênent ? Certainement. Je craignais qu’Angel refuse que je la prenne dans mes bras dans la cour ou que je l’embrasse car je pense que j’aurai du mal à résister loin d’elle mais si telle est sa décision, je ferais tout pour la respecter. Son bonheur passe avant le mien.

Ma main glissa sur une de ses cuisses dans un moment d’inattention de ma part mais je fus ravi de pouvoir caresser sa peau douce. Oh elle m’attirait, et encore, c’est un euphémisme. Je soufflai doucement et rouvrit les yeux, l’observant d’un air doux et détendu.

- Tu es belle…Ca te dérange si je reste un peu avec toi ? J'ai pas le courage de te dire déjà aurevoir...

HJ : désolé c'est court

Je fus légèrement surprise lorsqu'il m'entriana sur le lui ans mon lit mais je ne fus aucunement déplus. Je le laissai faire, me contemplant d'écouter sa douce voix que j'adorais tant. Je l'adorai. J'adorais tout chez lui même ses allures sombres et parfois effrayantes. Je frissonai doucement lorsqu'il me caressa la cuisse. C'était si agréable et me rendait encore plus folle de lui. Je fermai les yeux de plaisir et me permis de glisser mes deux mains sous le chandail de Justin, lui caressant le dos sensuellement. Je l'embrassai doucement, glissant ma langue entre ses lèvres en jouant doucement avec sa langue. Au bout d'un moment je retirai mes lèvres des siennes, collant mon front contre le sien en poussant un autre soupire de plaisir.

- Je suis folle moi aussi. Mais moi je suis folle de toi... Reste avec moi autant que tu le désire, car moi de tout manière je n'allais pas te laisser partir aussi facilement.

Lui dis-je d'un murmure. Je lui embrasai le cou doucement avant de le lécher légèrement, me tirant quelques frissons de plaisir. Je glissai une main sur la cuisse de Justin en continuant à lui caresser le dos sous son chandail de mon autre main. Je l'embrassai à nouveau, glissant ma langue sur la sienne en jouant avec coquinement. Je me fit rouler sur le côté en emmenant Justin par dessus moi sans séparer mes lèvres des siennes. Je le serrai doucement contre moi, sans pour autant être brusquement avec. Je séparai nos lèvres une fois de plus avant de lui lécher les lèvres du bout de ma langue.

- Tes lèvres sont si délicieuses... Tu m'as donné envie, mon amour... Envie de toi, de sentir ton corps contre le mien...

Je le regardai dans les yeux, mes yeux entre-ouverts. Je ne voulais plus me séparer de lui. Non, je voulais rester avec lui, jour et nuit, pour l'éternité mais cela me l'était privé étant qu'humaine. Mon destin était de mourrir et de le laisser tout seul, pour le restant de sa vie... Je ne voulais pas ce destin, je ne voulais pas le laisser mourrir tout seul...

Je ris, agréablement surpris. On ne pouvait pas dire qu’Angela était farouche c’est pourquoi je riais d’ailleurs. Malgré cela je devais rester méfiant, méfiant envers moi-même car je sentais au plus profond de moi que son sang me donnait envie mais je ne voulais la mordre. J’allais l’embrasser quand mon instinct revient plus violent que jamais. Je dus fermer les yeux en détournant la tête. J’étais tendu, me battant contre moi-même. Lorsque je repris le contrôle de moi-même, je léchai doucement la gorge d’Angela avant de soupirer.

« J’ai… j’ai besoin d’être honnête avec toi…Je t’ai dit que je n’étais pas humain, c’est vrai. Je suis un vampire mais ne va pas t’imaginer que je dors dans un cercueil !... »

Je me relevai, nerveux. Je fis quelques pas dans la pièce puis revint m’asseoir près d’elle en caressant son visage puis son ventre, le regard perdu. Je repris alors la parole sans même m’être assuré qu’elle m’écoutait vraiment. Je ne saurai jamais si j’ai vraiment parlé à Angela ou si j’avais juste besoin d’énoncer à voix haute ce secret qui stagne au dessus de ma tête comme un nuage gris au dessus de Luton.

« Tu l’as peut-être remarqué : je n’ai pas des crocs, juste des canines vaguement plus pointu que la norme ce qui prouve bien que les légendes sont des babillage de la part des hommes pour trouver un coupable de leur terreur…J’ai peur de te mordre. Je ne veux pas que tu subisses ce supplice. Ce n’est pas une partie de plaisir et l’éternité, c’est plutôt déprimant à la fin mais tu m’attires tant que je me demande si un jour je ne vais pas perdre le contrôle de moi-même… - Je la regardai enfin, la voix chargée d’émotions – J’ai si peur Angel… »

Je me recouchai et la prenais dans mes bras alors que je frissonnai. Oui. J’avais peur. Peur de faire du mal à celle que j’aime. Lorsque je fus calmé, je l’embrassai sur la joue avec tendresse avant de poser un léger baiser sur ses lèvres. Je ne voulais pas partir d’ici. Je voulais la voir dormir. Me lever en même temps qu’elle et aller en cour avec elle mais je ne sais pas si elle accepterait. Je redoutai sa réponse. C’est pourquoi je ne dis rien, léchant doucement ses lèvres avec envie.