Ici c'est sûr, elle trouvera quelque chose. {Ethan}

On était samedi et il n'y avait pas cours, mais pourtant, un réveil sonna dans une grande chambre. Une main se posa dessus et chercha à l'éteindre. Ah ça y est. Elle a trouvé le bouton. Une tête sortit d'en dessous une couette. Les cheveux complètement en pétard. Des yeux couleur saphir se tournèrent vers l'engin qui l'avait réveillé et remarqua qu'elle était à l'heure. 8h00. Notre Honey bailla un bon coup et sortit de son lit en nuisette. Si elle avait bien calculé la veille elle serait à la bibliothèque universitaire à l'heure de l'ouverture.

Elle passa dans la salle de bain et pris une douche. Commençant par sa teinture du jour. Du roux. Oui elle voulait être rousse aujourd'hui. Puis elle regarda les produits entasser dans la pièce d'eau. Un petit rire lui échappa quand elle pensa que sa grand-mère lui demanderait si elle avait bien mis tel produit et de tel façon. Et donc elle commença un nouveau rituel, celui des produits que mamie voulait qu'elle utilise pour sa peau. Ensuite elle passa au maquillage. Un coup de Gloss, du crayon noir sous les yeux et un peu de phare à paupière pale pour mettre en valeur les yeux, qui n'en avait pas besoin temps que ça

Elle passa dans la chambre et pris un jean avec un débardeur pas si simple que cela et enfila des chaussures à talon. Puis finalement elle décida de se faire une couette sur le côté gauche avec ses longs cheveux lisses. Enfin elle prit son petit sac à main dans lequel il y avait son portable, son Gloss, ses lunettes de soleil et les informations qu'elle avait déjà sur la mort de ses parents et son petit frère Jack. Une fois arrivait en bas elle passa par la salle à mangeait où elle retrouva sa grand-mère qui lui posa les questions habituelles et l'autorisa ensuite à déjeuner.

Puis elle monta enfin dans la voiture qui la déposa devant l'université. Elle était arrivée à 8h50. C'était pile dans son timing. Il lui restait un peu plus de dix minutes pour être à la bibliothèque. Elle pourrait ainsi vagabonder un peu comme elle aimait le faire. Et à 9h07 elle fut à la bibliothèque encore vide de personne. Elle salua la bibliothécaire et s'installa sur un ordinateur pour commençait ses recherches sur internet. Quand elle aurait deux trois trucs elle irait fouiller dans les rayons. Bien sûr en rentrant elle avait mis son portable sur vibreur. Nous sommes quand même dans une bibliothèque.

Fouineuse ? Oui elle l'était et surtout dans ce genre de situation. Elle était sur Internet depuis peu de temps et avait déjà pas mal de site qui pourrait lui donner de petite bride de rumeur, d'information pas forcément importante mes à ses yeux si. Elle passa toutes les informations en revue avec celles qu'elle avait déjà sur sa liste et rajouta les absentes. Un homme passa derrière elle est la salua. Elle lui rendit son salut brièvement et coupa Internet pour aller chercher quelques livres. Elle passa d'abord dans le rayon maladie, puis dans celui des comptes. Elle avait pas mal de bride d'information à compléter avec les livres. Et surtout ce qui l'a forcé à aller dans le rayon des comptes.

Oui elle avait trouvé l'endroit où était apparut les premières victimes. Dans un vieux château, qui aurait été celui du compte Dracula. Elle avait donc décidé de prendre plusieurs livres en rapport avec celui-ci. Sa pile de livre devenait lourde et encombrante. Elle décida donc de s'arrêter là pour le moment et de commençait à les éplucher. Elle trouva un fauteuil avec une table, non loin de là où elle était avant et y déposa les livres pour commencer par le premier des comptes, elle passerait sur ceux de médecine après avoir fini avec ce compte Dracula. Elle prit donc le premier livre et passa son doigt sur les lettres d'or et lu à voix basse : << Les légende du compte Dracula >>.

Au bout d'un long moment elle s'étira, elle avait un peu mal au coup. Elle avait dû lire dans une mauvaise position pour son coup. Mais ça faisait combien de temps qu'elle était là ? Elle sortit son portable, mince, il n'y avait plus de batterie. Elle avait oublié de le mettre en charge la veille, ça lui apprendra à être lunatique parfois. Elle se leva alors et s'avança vers l'homme qui l'avait salué. Peut-être qu'il avait l'heure sur lui et elle l'espérait. Elle s'approcha de lui et lui demanda donc, à voix basse pour ne pas trop briser le calme de la pièce et s'attirait les foudres du bibliothécaire qui était exigent là-dessus. Et il était assez doué pour détecter le moindre bruit indésirable.

« Euh, excusez moi. Auriez-vous l'heure s'il vous plait ? J'ai oublié ma montre et mon portable n'a plus de batterie. »

Elle lui souriait. Sa grand-mère lui avait toujours appris à sourire. Car selon celle-ci, une femme qui sourit, c'est une femme merveilleuse et qui a plus de chance d'être aimée qu'une femme qui ne sourit jamais. Sacré mamie. Toujours avec ses leçons de beauté. Mais Honey l'aime bien et elle trouve ça marrant toutes ces leçons et ces interrogatoires sur les mots d'ordre pour une femme tous les matins. Ça l'amusait elle. Et ce qu'elle adorait par-dessus tout chez sa grand-mère, c'est que celle-ci était toujours douce avec sa belle fille et lui laissait vivre sa vie du moment qu'elle respectait les quelques règles de la maison

L'homme sembla trouver cela absurde le fait d'une maladie. Quoique, cela ne serait pas étonnant que ce soit une supercherie inventée par l'homme pour masquer le véritable fait. De toutes ses recherches elle avait bien appris ça. L'homme a la fâcheuse tendance à masquer les faits réels à la population. C'était aussi pourquoi elle fouiner autant pour savoir pourquoi ils étaient morts. Elle écouta donc le jeune homme parlait. Buvant ses paroles. Hochant parfois la tête pour dire oui ou non. On aurait presque pu croire qu'il était en train de donner une conférence sur ce sujet. C'était amusant.

Son explication n'était pas absurde. Elle ne savait pas grand-chose de cette maladie. Le syndrome de Redfield. Elle en avait déjà lu, quelque part, le nom, mais ne savait pas vraiment ce que c'était. Et dans sa pile de livre de médecine justement, il se trouvait bien un livre sur ce syndrome. Elle ne voulait écarter aucune possibilité. Et celle d'un fou atteint d'une maladie en était certainement la plus plausible. Et quand l'homme eut finit son explication il la gratifia d'un doux sourire. Seulement elle ne prit pas la parole de suite. Elle réfléchissait. Oui ce qu'il disait semblait réellement vrai. Mais était-ce vraiment la vérité ?

Elle se leva et commença à marcher tout près de l'endroit où ils étaient. Pour enfin prendre la parole, tout en continuant son manège des va et vient entre son point de départ et un peu plus loin, mais toujours devant l'endroit où ils étaient.

« Admettons que Dracula n’existe pas, et ça je n’en doute pas, et que c’est bien le fait d’un malade. Mais alors le nombre de malade serait important, vu le nombre de victime. De plus comme vous l’avez dit, les légendes cache toujours une part de vraie. Alors qui nous dit que les vampires ne sont pas bel et bien vivants ? Ça reste possible après tout. Cela colle aussi puisque ce sont des buveurs de sang. Ils boivent tout le sang de leur victime et il n’y a pas de tâche sur le sol. »

Quand elle eut finit d'exposer ses pensées elle revint devant l'homme et lui offrit un nouveau sourire. La thèse du vampire, elle n'y croyait pas trop. Mais avec ce qu'elle avait découvert du compte Dracula elle ne voulait pas écarter cette possibilité, même si les vampires sont des êtres imaginaires, il se peut bien que quelque chose du même genre existe. C'est pour ça qui lui faudrait étudier sur cette piste, mais aussi sur celle de la maladie d'un fou.

Elle voulait trouver l'origine de ces « meurtres ». Et en cherchant le plus possible sur toutes les hypothèses on finissait par en éliminer et trouver la bonne. Et c'était bien ce qu'elle comptait faire, même si elle comptait bien éliminer celle des vampires en premier. Mais ce qui pourrait fortement l'aider ce serait d'avoir des images des corps.